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p0peline
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14 mars 2007

Mes maux avec mes mots

Lundi. C'est la rentrée. Tu ne voulais pas y retourner après les événements qui s'étaient produits deux jours auparavant. Tu ne voulais pas le revoir. Mais, il y a eut cette petite lueure intérieure, au fond de toi, qui t'y as poussée. Alors, la gorge nouée, les pas incertains, le regard furtif, les cheveux bruns dans le visage, tu as affronté la passion, - cette passion qui t'as tant tiraillée pendant des jours et des nuits entières - t'efforçant d'être le plus naturelle possible, d'être aussi souriante et chiante qu'à ton habitude. Eux, ils n'y ont vu que du feu, pour eux, tu étais toujours la même. Elle, qui te dénigre, n'a même pas fait attention à toi, vogant à ses nouvelles occupations. Pourtant, elle était dure cette journée. Les cours semblaient interminables, leur paroles coulaient sur toi avec une telle fluidité qu'elles ne pouvaient s'imprégner. Ton esprit, ton âme, ton corps et ton coeur étaient ailleurs. Ailleurs, dans les souvenirs, ailleurs dans le passé. Le passé. Ce tirroir si bien rangé dans ta tête, fermé à double tour pour que personne ne puisse s'y imicer sans ton autorisation. Tes maux si souvent cachés, la vérité trop souvent baffouée, tes sentiments toujours intériorisés, telle est ta règle d'or, que tu le veuilles ou non. Ne jamais rien dire. Chut. Cette journée était horrible, une véritable torture d'esprit. Ton coeur saigne, tes larmes coulent, tu ne maîtrises plus rien. Tu détestes cela. Tu détestes être vulnérable et possédée. Tu détestes perdre le contrôle de toi-même et sombrer dans une solitude sans mercis. Mais tel était le destin de cette histoire. Il était écrit, tu en es certaine.

- Voué à l'échec -

Mais obstinée, tu avais foncé la tête baissée, te laissant aller à tes sentiments et surtout à ta perte. De tous les côtés, on te prévenait de ta souffrance à venir ; mais toi, non, tu te suicidais volontairement. Tu t'engouffrais dans cette passion chaque jour un peu plus, à en devenir folle. Folle de lui, oui, tu l'étais ; à en devenir aveugle. Tu étais prête à tout pour lui, à sacrifier ta vie, tes amis et bien plus encore, tu étais prête à vivre cachée, à l'abris de tous regards. Ses paroles te faisaient rêver, ses notes quand ses doigts éfleuraient le clavier te faisaient frissonner et t'emportaient dans un autre monde dont seul lui avait la clé, son regard fixe, plongé au fond du tien te faisaient rougir de par son intensité. Tu l'aimais. Plus que tout. Et cependant, ce soir là, tu le haïssais. Ses paroles étaient creuses et incompréhensibles. Tu aurais voulu le tuer, et te tuer par la même occasion. Tu avais mal, tu pleurais, comme jamais tu n'avais pleuré. Et Dieu sait que tu en as eu des chagrins d'amour, mais jamais comme celui ci. Il était intense. Quelque chose te prenait au ventre. Une déchirure. Un bout de toi que tu perds en chemin, comme ça, du jour au lendemain, sans comprendre exactement pourquoi. Cinq minutes de rupture. Il te manquait déjà. Jamais tu n'as aimé comme tu l'aimais. Jamais tu ne pourras l'oublier, il sera toujours au fond de toi, au fond de ton coeur, bien caché, comme vous l'avez été quelques temps.

Avant, tout les soirs, en fermant les yeux, ton coeur battait pour lui et tu souriais. Maintenant, tout les soirs en fermant les yeux, ton coeur s'arrête de battre et une perle nacrée ruisselle doucement le long de ta joue en te disant "bonne nuit chérichoue" [...]

M_aux_ots

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Commentaires
L
"Y a des tas de gens qui n'cherchent que çà,"la Passion", mais beaucoup qui ne trouveront rien."<br /> <br /> J'espère que t'as bien compris anais, t'as beaucoup de chance de vivre ce que t'as vécu !! Y'en a qui auraient kiffé être à ta place attends ! Whaouuu t'as trop d'la chance.<br /> <br /> Si on ne doit jamais se plaindre de ce qu'on a sous prétexte que d'autres personnes ont toujours pire, on a pas fini, m'sieur David C !
D
Je veux juste faire remarquer que, bon oui peut-être,t'as mal et t'as envie d'en finir avec ce monde cruel rempli de mâles pourris jusqu'à l'os, mais, enfin d'après ce que t'écris, t'as vécu des moments qui valent bien tout çà n'est ce pas?<br /> Je sais pas. A y réfléchir, tu préfèrerais tout effacer et ne pas souffrir aujourd'hui?<br /> Y a des tas de gens qui n'cherchent que çà,"la Passion", mais beaucoup qui ne trouveront rien.<br /> Alors, en quelque sorte, tu es une privilégiée x)
K
Rien de plus à ajouter que la croustibat (^^ je rigole topia).<br /> <br /> Que te dire si ce n'est bah je suis là, on est là. Le chagrin est quelque chose de destructeur quand on ne le partage pas (assez je vais dire). Moi même j'en sais quelque chose (et je ne pense pas être le seul). <br /> <br /> Bref, la p0p souriante ET (surtout) heureuse on la veut parmi nous. La fin de ta vie aujourd'hui, queleque chose de dérisoire demain. Seul le temps peut guérir nos blessures. Et même si l'on garde des cicatrices, de nouveaux souvenirs viennent avec la vie, certains avec tes amis, d'autres avec ta famille, et de prochain avec quelqu'un qui te mérite toi au caractère si difficile mais au coeur gros comme ça (comme quoi ? bah je ne sais pas c'est une expression)... Je suis en train de me perdre dans mon monologue donc un mot pour résumer ce que j'ai dit.... euh...(intense réflection)... Relis tout ça (c'est plutôt court en fait) lol.<br /> <br /> Bisous p0p.<br /> <br /> Kirikou
T
Tu as reussi à surprendre. Je sais que tu es triste, tu ne pourras m'avoir moi. Je sais que tu le pleurais, même encore toujours au fond de toi. Mais sache que je serai toujours la pour t'aider. Pour que tu ne te sentes pas seule? Je serai toujours a dire M'anais c'est quoi cetet tête merde hein! je serai toujours la pour déconner, pour frissonner à tes textes, pour pleurer à tes cotés, pour te réconforter, te faire comprendre ce qui est ma vérite et je serai toujours là près de toi, tout près à t'aimer.
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